De retour aujourd’hui après quelques semaines d’absence pour vous parler de la parrhésie.
Etymologiquement, parrhésie vient du grec parrhèsia, pan signifiant « tout » et résis, « discours ».
Foucault en a parlé notamment dans son dernier cours au Collège de France qui a été publié ; en voici la notice : Foucault M., 2009, Le courage de la vérité. Le gouvernement de soi et des autres II, Cours au collège de France 1984, Paris, Gallimard Seuil.
Parrhésie rassemble principalement deux acceptions :
- politique ;
- apostolique (voir à ce sujet l’article de la Croix, Qu’est-ce que la parrhésie ? (la-croix.com).
Pour Foucault, il s’agit de « franc-parler », de « dire-vrai ». Pratiquer la parrhésie revient alors à parler librement et franchement, soit, si je puis dire, sans filtre.
Nous choisissons pour exemple, repris dans l’article sus-cité de la Croix, ces propos de Diogène à l’empereur Alexandre le Grand : « Ôte-toi de mon soleil ».
Enfin en stylistique, il s’agit d’exprimer ses sentiments profonds, souvent en employant le registre lyrique.
Passez un bon lundi !